Patterns - Farah Al Qasimi

€35,00
À chaque numéro son photographe, invité à venir s’emparer de l’intégralité de la pagination pour raconter en image un thème de prédilection, un objet qui lui tient à cœur, ou encore un être qui lui est cher, de manière drôle et absurde ou sérieuse et grave.

Pour ce troisième numéro, Farah Al Qasimi nous emmène dans son monde kaléidoscopique, où, au- delà d’une sensation de beauté et de douceur, les motifs et objets qu’elle saisit soulignent des contradictions. Pour elle, ils parlent de ce que nous sommes, de notre contexte et de notre façon d’entrer en relation. Nous voyons parfois comment un objet conçu pour être beau peut être complètement altéré ou utilisé de manière inattendue. Cet échec – l’imperfection inévitable – est ressenti comme profondément humain par l’artiste. Elle avoue avoir de l’empathie pour les objets, les dotant presque d’âmes. Sensible aux idées de longévité et de surconsommation, elle observe leurs voyages entre les cultures et la façon dont ils sont ré-imaginés en fonction de leur environnement. Remontant à l’enfance et à son amour pour un tapis persan de sa famille, les motifs sont essentiels pour Farah Al Qasimi qui les voit comme des fenêtres sur des univers à part entière.

“One of my earliest memories is of a Persian rug at my childhood home in Abu Dhabi – I loved looking at it for hours, projecting myself into its maze of vines, trees and peacock feathers. I wanted so badly to teleport to this world that I believed was real and animated inside the carpet. Patterns are repetitions of form and theme, but beyond that, they are universes to fall into — geographic planes with rules of their own.

Patterns, even when clashing, say something about aspiration, self -reflexiveness and belonging. They tell us about time and place, texture, touch, desire, and time. The universe beyond the pattern (and the medium photography, too) is a space where gravity gives way and where we are removed from our physical bodies, floating – a kind of paradise where we can leave the real world behind “. Farah Al Qasimi

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